bon je fais pas un cr détaillé, ( chai pas faire ) mais je vous narre un peu l aventure avec mes impressions à chaud.
arrivée à la Bresse vendredi fin apm en toute discrétion, rupture de l échappement sur la spémobile. à peine installé au superbe camping des Bluches et hop c est l étape du Dakar. couché sous le master pour sangler cette saloperie. mes voisins teutons dans leur beau camping car climatisé présurisé observent avec méfiance ce dépannage de manouche
j ai pas de bol avec la Bresse, la derniere fois c était le moteur d essuie glace sur le kangoo par une pluie diluvienne. tu part en Renault, tu reviens en vélo.
déja samedi, je récupere ma plaque et commence à m équiper, par cette chaleur, les protecs c est galère. je file au rdv sous la halle des sports pour le briefing de Rémi et Gwen. la pression monte, tout le monde est bien sympa mais ont est tous tendu, ne sachant pas ce qui nous attend réellement..
départ toutes les 15 sec.
les tops pilotes sont partis, nous attendont notre tour patiement à l ombre, et ont défilent un par un devant le speaker en quete de petits commentaires, puis ont s élancent vers la 1ere liaison de la spé 1.
la spé 1 je la connais un peu, l ayant faite au stage avec les potes, pas de quoi faire le mariole. je pense comme au stage y acceder par la route, erreur, c est un sentier muletier en plein cagnard qui nous attend.
tout le monde à viré les protecs, les casques sont fixés au sac à dos, et c est une montée en refuge qui s engage. faut pousser le vélo. je suis rouge écarlate, le souffle court, des gars sont déja naze.
ont se demandent si ont s est pas gourés et arrivés en haut, ont va redescendre par la route
un enduro à l envers.
ont arrivent quand meme à plaisanter dans notre malheur.
ont se dit que les bleus de l équipe de France auraient du faire cet enduro, au lieu d aller faire les kékés àTigne avec des bivouacs en hotel 4 * et remontées méca sous les objectifs de la presse popol. c est la chaleur qui nous énerve.
enfin le départ de la spé. on baigne dans la sueur, mais faut s équiper. là ça rigole plus. les camels sont déja à moitié vide, chaleur + stress.
5.4.3.2.1 tutttt c est tarpi comme dirait Zorg je sais plus comment je m appelle, les premieres dizaines de métre sont sympa, puis ça se gate, ça se gate grave meme, put... je sais plus faire de vélo , je pars dans tous les sens, une vraie quiche, foutu stress, je suis pas le seul, un gars remonte sur le sentier où son vélo l attend docilement accroché à un arbuste.
je cogite à fond, je me sors en voulant regarder mon pneu arr, pour voir d où viens le blem. j en profites en remontant en selle pour vérifier qu il est pas surgonflé, meme pas, c est moi qui merde.
enfin l arrivée, j ai le moral dans les proteges tibias.
je reprends mon soufle et me dis que c est pas gagné pour finir cette course. j observe mon spad pour voir si rien à bougé, et m aperçois que comme un grand con que je suis, j ai oublié de débloqué l amorto!!!
je mérite de m écraser la tronche contre un arbre, je verrais ça plus tard, car va falloir encore souffrir.
les liaisons courtes mais tres dures se succedent, on commence à s habituer et prendre le rytme.
la 2eme spé me redonne le sourire, je retrouve les sensations, je retrouve mon vélo, et je me fais plaisir.
la 4eme spé, le final, arrive. nous empruntont une partie de la DH de la Bresse, bien sympa, on se lache, ça sent l écurie.
arrivée au centre de la Bresse, super, par contre moi faut que je remonte au camping par la route, bah oui, j ose plus bouger le master ( je parle du cam, pas de moi
).
courage, j ai planqué des Leffes dans le ruisseau de mon emplacement.
le lendemain, parait que c est moins physique, bonne nouvelle.
le départ étant 6km plus haut que le village, je décide d y aller le soir meme avec mon B52, afin de ne pas réveiller tout le camping le dimanche matin, le briefing étant à 8h à la station.
une bonne nuit ( enfin si on peut dire, je revis tous les singles en live dans mes reves) et je me re-prépare à l aube de ce 6 juin.
tout le monde débarque, la tete plus ou moins enfarinée.
briefing, et c est re-tarpi comme dirait qui vous savez.
et là, plus rien à voir avec hier, c est remontée meca pour rejoindre les 2 spés à faire 2 fois chaque. bon un peu de liaison pour la 1 et 3, mais c est tellement joli.
le départ de la spé 1 se fait le long de la route des crètes, routes fortement empruntée par les motards de tout genre, du biker barbus ,hirsute, au Valentino Rossi bardé de carbonne et stickers. ils sont cotoyés également par moult coupés, cabrios, allemands de préférence.
tous nous regardent avec interrogation, et se demande qu est-ce que 250 gus arnachés comme des crs foutent sur des vélos au bord d une route à scruter le précipice
nous avons la chance de voir partir les tops pilotes dans les premieres épingles et difficultées. le départ se faisant suivant le résultat de la veille.
c est un autre monde, que de les voir rider.
william Balaud est l ouvreur officiel, puis s élance Jey Clementz. faut vite le regarder, car ça traine pas, ainsi que les 10 suivants.
on peux voir qu il n y a pas le droit à l erreur, et qu ils évoluent sur un fil, ça passe au cm, ou des fois ça passe pas du tout.
mon tour viens plus rapidement qu hier, et oui, je passe de 250 à 172.
le sress est encore un peu là, mais je fais confiance à mon biclou ( je n ai plus touché à ce maudit propédal du WE ) et je me fais bien plaisir dans ces spés 1 et 3.
les spé 2 et 4 sont vraiment à part dans leur début.
Remi nous avait prévenus, elles avaient jamais été roulées, et là surprise, au détour d un grand chemin, c est le bourbier, certe en pente, mais bourbier quand meme, avec des roches pour acceuillir ceux qui se plantent.
au 2eme passage, le bourbier s est transformé en moulard ( jargon enduro moto). pas le choix, faut courir 50m à coté du vélo, bienvenue en picardie
dans l ensemble, la journée du dimanche est plus ludique que la veille, il y a eu quand meme pas mal d abandons.
un super enduro, à ne pas faire sans une bonne préparation pour ne pas se dégouter à vie.
organisation tip-top pour une premiere
montagne, beau temps, vélo et convivialité, le coktail est réussi.
respect aux nanas qui l ont fait avec brio, et à un nouveau pote qui à lui 65 ans et qui mets du gros gaz.( pour lui, je suis un jeunot )
si j ai encore du jus l année prochaine, je re-signe, par contre, j irais pas en renault
j espere qu ont sera une bonne bande du vtt picard et vtt 51.
si vous etes patient, j essaye de balancer 2,3 photos.