je crois que je n'ai jamais autant juré a haute voix sur mon spad : "oh merde" , '"outch putain", "fait chiiiiier" bref un truc de ou l'hôpital de Gueret est peut-être la seule arrivée possible du Run retour sur un week end de folie au pays de la châtaigne Après une fin tragique de larchant pour Jielbi celui-ci me refile les clefs du camion pour le rallye des 4 puys ou on devait rejoindre avec Riri nos amis Guervillois. Le gîte était déjà réservé avec 6 couchages, le bagnole ou il restait 2 places, j'embarque donc mon binôme et le cousin dans le délire car il y a normalement de quoi faire en circuit VTT dans le coin. les 2 zigs ayant l'air enchanté de leur balades au retour hier soir ne me font pas regretter de les avoir poussé (sans trop forcer non plus ) à nous suivre.Les countrysseurs de X ont cumulé un 100 Km avec 2500 de D+ Vendredi on embarque dans la 2 CV allemande à double phares devenue trop petite pour le déménagement du Riri , on passe par la défense récupérer le cousin qui nous a préparé un repas 3 * à base de houblon et quiche lorraine dégustés entre Ablis et Artenay . Echanges téléphonés avec le Kazou pour le rencard du lendemain fixé à 8H30 (et il sera à l'heure ) après une courte nuit vue qu'un lièvre nous a ralenti sur la route et qu'il faille se réhydrater un minimum après un long voyage. Au retrait des plaques le lendemain je pense que j’ai le vélo le plus léger de la cour , du gros DH et rien à moins de 3000 balles si ce n’est les Spads VTT picards.Ça meule un peu au départ de la reco et après une bonne grimpette, découverte de la spé 1 avec des trucs assez énormes , alors tout le monde s’arrête mesure la taille de sa quequette pour passer par-dessus ici, sur le haut de la racine par là et moi je reste a faire un peu de bile (j'avais fait mon caca de la peur avant ) mais décide de ne pas trop regarder les difficultés on verra bien à vitesse réelle. Riri me rejoint et me dit « on file on est pas là pour acheter le terrain » On fera donc les recos de la 2 et la 3 à vitesse normale, ayant pris sa roue expérimentée. 2 ou 3 frayeurs quand même mais la 2 et 3 ça devrait le faire c'est du DH de minime Retour au bivouac du départ pour une saucisse purée et gâteau à la châtaigne mais pas de buvette 13 H un haut-parleur crache ses commentaires
dans nos oreilles bien froides dans le SAS de départ, puis on file vers la spé 1 avec une attente en file indienne qui te paraît interminable et te refroidit complètement pour être sûr de partir comme il faut…
On décide que je m’élance en premier pour faire la place propre si Riri venait à me rattraper. Ça y est le décompte
5,4,3,2,1 Goooooooo, pas tomBer surtout bigjo pas tomber, c’est quoi ce bordel de racines
et de pierres qui viennent se mettre sous mes roues, les pneus vont se couper en deux
, grosse marche réception de daube, il faut se remettre en ligne, reprendre de la vitesse go go go, un mec s’annonce, je sors du single, une fusée me dépasse
, jump final, 2’27’’et mes jambes sont mortes
mais je ne me suis pas mis au tas. Que c'était bref et intense
Une liaison assez courte vers la spé 2 ou tout le monde pousse son DH, je fais le fier les dépassant en pédalant mais re-belote pour 35 min d’attente dans le SAS a se cailler les meules dès qu’un nuage nous voile le soleil.
Cette spéciale ne présente aucune difficulté majeure et je lâche les freins, me ferai surprendre par une compression et une racine me sortant de la trace mais c’est avec la banane que je finis ce run 2
Riri déboule comme un avion de chasse
et ouvre le parachute après la ligne, le commissaire de course dans l’axe hésite pour sauter à droite ou à gauche, l’immobilité le sauvera.
Liaison de la mort
pour la Spé 3 avec 2 raidards de ouf que je passerai cette fois ci, le reco ça aide aussi en montée…
Sur un single je rejoins une femme qui tire un vélo suiveur sur lequel un porte bébé à été fixé, et elle double les piétons à gros vélo
. Elle s’arrête, due surement à la pente mais non c’est sa tige de selle qui tourne. En bon samaritain je lui propose un serrage complet et paf le levier en 2 dans la main du Bigjo
, le Riri se tord de rire la nana un peu moins mais le serrage est efficace tout de même et elle repart dans le pentu sur son vélo avec son gamin pendant que les rigolards se font toujours piétons
. Je continue à déployer mes excuses tout en gardant sa roue et réparerai ma brutalité le lendemain en filant un billet a son mec que je repaire au vélo suiveur dans son camion, lequel m’offrira une bouteille de Pineau que Kazou a du se mettre dans le gosier à l’heure où j’écris ce CR …
Ce n’est pas le tout mais après un raidard de mort départ de la spé 3.
Je regarde nos amis parisiens s’élancer, Ninnin, victorien, Gabi et Kazou, ah ben non
au moment de prendre son tour la chaîne coincée dans le pédalier …
Le décompte, la pression monte et Top on lâche les freins, un sprint pour atteindre le premier pierrier avec une marche pour finir de s’élancer , la vitesse est bonne pour rentrer dans le 2 ème pierrier rendu gras par une source la roue arrière danse le twist
mais liée au cadre elle finit par se ranger en ligne, c’est bon bigjo t’es dans le flow
, la grosse marche et la peur m’envahi, me fait oublier de tirer sur le cintre et ça donne une réception de brin vitesse 0,
mais la pente derrière redonne tout de suite le jus nécessaire pour avaler les racines et trous suivants, ne pas filer dans l’ornière
comme à la reco et relance sur le plat comme un dératé
, un passage entre la pierre glissante et l’arbre que je touche et m’envoi tout à droite de la trace
, ne pas céder à la tentation de serrer les freins, comprimer la pédale de droite avec mes 95 kg et tout balancer à gauche en espérant de pas sortir du talus dans cet avant dernier S, dernier jump, pif paf final un peu difficile car les cuisses ne répondent plus. Done, je suis mort
Le retour vers la zone de départ est top
avec toujours le même gros pétard et des singles de folie. j’attends le Riri au parking il est 4 heures de l’aprèm, je pense à la binouse
et la douche
quand mon pote m’annonce que c’est pas fini, il faut aller faire la reco de la Spé 4 et 5 du lendemain.
Passage par le gîte récupérer les 2 crosseux et avalage du fameux houblon tant attendu
on monte jusqu’à l’antenne relai radio pour découvrir en fait une piste de DH permanente.
Même technique que le matin je laisse mon ouvreur préféré me guider et c’est parti : sympa les woops au départ, puis la belle marche pour enquiller un pierrier avec un tremplin au milieu, ouf on évite
, du démontage de bras ensuite sur de la tôle ondulée passage à droite du gros gap et entrée dans le sous-bois par un entremêlement de racines qui te bastonnent de droite à gauche et il faut tirer sur le cintre pour se sortir de ce merdier tellement que tu penses qu’ils ont fait exprès de dégager toute la terre autour
, une fois sorti de là ça devient plus simple techniquement mais c’est encore long avec et les bras et les cuisses qui chauffent la lucidité est dure à garder pour les derniers passages un peu chaud, jump de sortie, on est en-bas.
Les camionnettes des teams sont là à attendre les pilotes pour les remonter et nous comme 2
on a pas pensé à dire à Titi ou Guy de venir nous récupérer, on attaque donc le col a la pédale
, à mis pente Riri fais signe à Victorien qui redescend chercher ses potes et il nous remonte avec la camionnette pour un 2
ème tour
et c’est parti gros coup de frein dans le pentu ou j’aperçois nos 2 acolytes et leur demande de descendre la bagnole pour s’en envoyer une 3 ème avant fermeture des recos et la tombée de la nuit.
En bas des camionnettes immatriculées 22, obligé de saluer et engager la conversation, tiens c’est le club du VTT du lié, je leur demande comment va leur licencié(e) de prestige après le passage à vide, le mec me répond, ma grande va bien elle revient fort, enchanté Mr Bresset.
Et voila une journée sur le vélo bien terminée : pas de bobo c’est le moment de l’apéro
Dîner avec l’orga et lecture des classements dont on se contrefout sauf pour chambrer bien sûr .
on se vide quelques st yorre au gîte avant
car demain premier départ pour Kazou à 7h50
et Riri et moi à 9 h oo.