Bravo a toutes et tout les courageux qui ont osés sortir dans ces merdiers
Alors ce matin, a la bourre comme d’hab.
Qui c’est que je vois, le patjacq
, le vrai, en chair et en os. Il ne devait pas être là, du coup on avait prévu une sortie d’homme. Tanpis pour lui, il faudra bien qu’il suive .
Sur place également Fabrice qui a réussi à se lever. Il a été bien inspiré parce que ce sera une sortie mémorable
.
On part de Tracy avec un peu de retard mais c’est pour la bonne cause. Je mécanique un peu le jeu de direction a Patjacq mais en fait il est bel et bien mortibus.
On s’élance et je sens tout de suite qui mon petit cœur dort encore
. Je me demande ce que je fous là.
Pas de jambe, pas d’envie, pas de jus. Le cœur ne veut pas monter, rien le calme plat.
Donc Tracy, le chemin des princesses puis une montée de merde à gauche, le truc défoncé. « mais si c’est pour aller plus vite »
On arrive à St crépin, Fabrice commence à se poser des questions sur la montabilité des cotes pour basculer de l’autre coté
. Garci nous dit que tout est sous contrôle.
On prend la plus montable, avec garci nous serons obligés de nous frayer un chemin entre les naufragés des cotes
. Patjacq et J&B se bougeront vraiment qu’au dernier moment , peut être la vexitude de mettre pied a terre et de nous voir passer en survolant les cailloux et les bourbiers
. Ca sera une habitude aujourd’hui.
. Et oui facilité quand tu nous tiens.
Par contre dans la descente menant à Berneuil, je ne suis toujours pas réveillé
. Ma roue glisse sans arrêt sur les racines et les cailloux, plus je glisse, plus je sers les fesses et pire c’est
. Je n’arriverai jamais à me détendre et à lâcher.
Ca vanne, ça chambre, beaucoup de mauvaise foi
. Je n’écoute pas les critiques à mon encontre parce que je sais que je me vengerai dès que ça va monter. Et oui j’ai bien vu l’état de forme de J&B et Patjacq et leur manque de technititude dans les premières bosses, ça va être un régal pour garci et moi.
On arrive sur cuise, le long du petit ruisseau qui s’est bien gonflé d’ailleurs avec les pluies de ces derniers jours. Le chemin est merdique.
En fait route vers Pierrefonds, les chemins sont de plus en plus merdiques
. On monte tranquillou.
En haut, pause casse croute.
On repart et quelle fut notre surprise de voir Titi partir en courant le vélo a la main tel un soldat en marche commando
. On apprend que c’est pour se réchauffer les pieds , nous ça nous réchauffera les côtelettes de rigoler . En parlant de pied, je m’aperçois que j’en ai plus, Heureusement que mes pieds sont accrochés au pédales parce que je ne sens plus rien.
Titi remonte sur le vélo, on avance vers Pierrefonds dans un merdier sans nom.
Garci nous fera même passer dans la plaine à betterave et des chemins labourés.
On fait le tour au large du château vers palesne. Je m’aperçois que le 22 dents est devenu inutilisable, tanpis je me contenterai du 32 jusqu'à la fin.
Et là, c’est le bouquet. Les chemins si agréables d’habitude se sont transformés en enfer. A part le plaisir d’être avec les copains, j’ai beau chercher je ne trouve pas par quel plaisir je fais du VTT et ce qui fait que je me trouve ici.
On arrive au fameux chemin que j’aime bien au dessus de St jean. Tant de galère pour prendre 3 min de plaisir.
Les mines commencent à être tirées. On prend la décision de rentrer au pus court. Sauf qu’on est très loin. Je suis rassuré quand j’entends les locaux J&B, garci et Fabrice nous prévenir « les gars ça va aller mieux, c’est plus sec par ici »
Bon on passe sur ce point.
On traverse une route, quand on entend un VDMiste gueuler comme un âne
. On s’arrête et c’est Judi qui a eu l’intelligence de rester sur l’asvalte. Un brin de causette et c’est reparti dans nos marécages.
Séance photo pour détendre l’atmosphère.
Je me sens mieux. Tant mieux ça a pris 35 km à me réveiller.
On arrive sur l’envers des beaux monts. La troupe s’élance à pied.
Devant ce manque de courage
, je décide de montrer qui est le Boss. Je m’élance sur mon 32 et je monte à mon rythme.
J&B devant une telle facilité fera un acte totalement surprenant
, il me poussa au moment ou je le dépose dans la montée . Je m’allonge comme une merde dans le bas coté :étoiles: . Je me relève même pas vexé par cette acte d’une lâcheté incroyable, Ah vexitude quand tu nous tiens.
La troupe est éclaté de rire tellement ce geste est spontané et incontrôlé, je resterai stoïque.
On décide de rentrer direct par la descente des beaux monts (face).
Ca commence à tirer la langue.
Clairière de l’armistice, Francport, et le mur juste après le carrefour des joueurs de cors de chasse.
Mon 22 ne marchant plus, je m’élance sur le 32 avec garci. Ça passe en piquant un peu les cuisses
. Je suis un peu fier, d’autant plus qu’en me retournant je vois que J&B et Pat jacq sont de nouveau a pied
, et oui il y a deux classes de grimpeurs. Les vrais et ceux qui parlent, et qui regardent les autres partirent inexorablement.
V’ la ZDH. On y croise Rom1. Petit brin de causette et c’est reparti.
Nouveau combat dans la cote.
Sur le chemin jaune, on adopte un rythme de croisière. Titi est en mode survie.
On voit au loin, un gars qui rentre sur st léger. C’est Zaf, du coup on gueule tout ce qu’on peut, puis quand le gars fait demi-tour pour venir nous voir c’est le gros doute
. Et si ce n’était pas lui
patjacq nous lâchera laissez tomber c’est pas lui, c’est un d’jeunes
Pas de doute quand on voit un guidon d’1 mètre de large venir vers nous.
Encore un brin de discute, puis v’là Saitoo qui est en décalage horaire avec nous (lui est propre, pas de doute il part) et nous on rentre
.
Décidément on ne rentrera pas de bonne heure.
Ça y est, c’est fini.
60 km pour 600 m de d+, par ce temps ce fut une vraie sortie d’homme
. Ça fait du bien.
Petite coupe de champagne :trink: , merci Oliv.
Et c’est fini pour ce dimanche.