suiteaprès avoir traîné dans les allées du salon, notre Week end se gâte puisque Charo nous a ramené le petit fortengueule qui s'occupe comme il peut a la SNCF (enfin quand il est pas en gréve, en arrêt, en RTT, en congés, en congés formation, en récupération de je ne sais quoi...), on aurait préféré Lou mais bon...
est ce le N° de plaque de green qui excite notre cheminot toujours est il que celui ci nous mimera un coït furtif avec greenangel dans l'apart (j'ai des preuves
)
- dossier interdit aux personnes sensibles:
après que papy nous ait obligés a bouffer des truc sans sauces et des pâtes sans beurre (encore heureux qu'il y avait de l'huile d'olive) nous partons nous coucher chacun de notre coté avec nos conjoints respectifs
moi et Me, Jeanmi et Charo, Greenangel et
réveil programmé a 4H30 du matin, le démon vert lui se programmera un réveil a 4H le temps de se préparer et d'essayer dans le même temps de s'imposer dans le couple Charo/jeanmi
la réponse de celui ci fut sans équivoque
il semblerait d’ailleurs que dans cette chambre un microclimat ce soit installé, Charo se plaignant du tonnerre entendue a plusieurs reprise durant la nuit
bref préparation et petit déjeuner ou jeanmi nous empoissonneras a l'aide d'un gâteau réalisé avec le ballast des voies de la SNCF et aussi sec que ceux ci
d'ailleurs depuis que greenangel l'a avalé il semblerai qu'il souffre d'une occlusions intestinale.
bref enfin pret, on descend sur la ligne de départ
et putain ca impressionne toujours autant 800 pelos a vélo a 5H30 du mat. la bonne nouvelle du jour c'est que les orages devrait se déclarer que vers 17H00
bon vu ce qu'il est tombé les jours d'avant c'est quand même une bonne nouvelle.
6H00 la meute part et nous... ben on attend (quel idée de se foutre au fond aussi)
bon arrive a rouler enfin et c'est parti, il fait frais et du coup j'ai enfilé manchettes et veste de pluie, mais rapidement la T° monte. plutôt de bonne sensations, le cardio monte pas trop haut les jambes sont la donc tout va bien... pour l'instant.
j'arrive a suivre jeanmi plus ou moins, suivant les paquets de coureur, un peu avant la 1ere heure de course et avant d'arriver au ravito, on se rejoint pour enlever les manchettes et la veste vu que la T) extérieur a montés et celle des bonhommes également, le terrain est un peu lourd a gras suivant les endroits, on espere que le soleil et le vent va assécher tout ça mais peine perdue. la moyenne est bonne pour l'instant par rapport a l'objectif des 100 km.
Jeanmi en profitera pour désherber une haie en pissant dessus... la haie est morte
on repart et squeeze le 1er ravito avec jeanmi, qui apparaît un peut tôt a ce moment de la course et on attaque l'ascension du col de Jaillet ensemble, 1er portage sur une cote empierré et grasse et la le cardio s'emballe...
bon il devrait redescendre aprés...
on se rejoint avec jeanmi pour une partie sur bitume avant de reprendre un chemin, ou je me fais un peu enfermer, jeanmi part, une gonzesse fout pied a terre le groupe qui me précéde, relation de cause a effet également et donc par mimétisme et surtout pour pas me casser la gueule ben je fais idem, obliger de pousser et de nouveau le cardio s'affole, 50M et je remonte sur le vélo et j'appuie afin de passer ce groupe qui foute pied a terre dés qu'il y a une racine (sont pas arrivé a ce rythme)
je poursuit l'effort afin de rattraper jeanmi mais la fréquence cardiaque monte a ne plus en finir du coup je ralentie et me rend compte rapidement que je suis partie trop vite (quel con) du coup je lève le pied afin de récupérer et que green et Charo me rejoignent
une fois fait on poursuit ensemble mais m'ayant un peu employé avant, j'ai du mal a récupérer. donc je les laisse partir et poursuit seul l'ascension du Jaillet, ceux ci étant juste devant a 200-300M. arrivé au sommet ça bouchonne dans le portage, pas trés grave ça me permet de souffler et de plus je sais que je vais les reprendre dans la descente qui suit.
je me fais Bipper, 8.83Km/h de moyenne, les 100km sont toujours jouable.
j'attaque la descente avec l'objectif de reprendre green et charo, et confond vitesse et précipitation... et me vautre comme une bouse dans une racine ou je perd l'avant, le bmc vole et le bonhomme aussi, atterrissage le long d'un tronc d'arbre pour moi avec les cotes qui prennent un bon coup dans les racines... putain respirations coupé, grimace, quel con... ca va passer, ca passe
je récupère le BMC, tour du bestiau apparemment ça va, je refout le cul dessus et merde les vitesses passent pas top, un coup d’œil, la pâte de dérailleur a l'air d'avoir pris un choc, pas envie d'en changer la donc je tente le tout pour le tout et la redresse avec un bout de bois... ça va mieux ça passe sauf le 36 dents
... descente du vélo, énervement et coup de latte dans le dérailleurs qui devant tant de violence décide de coopérer mais j'aurai le droit a un gazouillis de piaf tout le long du reste de la course
je repart dans la descente en assurant un peu plus, d'autant que 1 c'est gras et 2 j'ai mal au cotes dans les secousses. malgrés cela j'arrive a reprendre pas mal de monde et je reviens sur green et charo
du coup j'ouvre la descente pour eux et on finiras sur le bitume avant d'arriver a la Giettaz lieu du prochain ravito... étonné de découvrir tant de goudron alors que l'année dernière on était dans les bois, je discute avec une bénévole sur ce ravito qui me dit que les bûcherons ont débardés il y a 3 jours et que vu l'état de la piste il était plus sage de prendre la route, ceci expliquant cela...
on ravitaille vite fait avec les
et on embraye sur le passage le long de la rivière, déja gras l'année dernière alors qu'il avait pas plut depuis un moment, il nous offre cette année un bon plein de boue, liés en plus au passages de nombreux VTT.
on sort enfin de ce passage et la on attaque la montée de la tête de torraz, passage que je crains le plus, mais l'objectif des 100 est toujours jouable malgré la barrière horaires. on commence a monter vers le prochain ravito, distant d'a peine 7 km du dernier mais avec 500M de D+ entre les deux et surtout ce P#%*¤$ de portage, j'attaque donc la montée avec seb et charo et recoup de moins bien, j'avance a 4 km/h et le cardio flirtent avec les 180... bon on ralentie et j'alterne marche et VTT, charo ayant un peu plus de gniac prendra de l'avance et nous le retrouverons qu'a l'arrivé.
Green reste avec moi et me soutient (si on m'avait dis ça...)
arrive enfin ce portage, et idem sec c'était déja l'enfer l'année dernière mais cette année avec la flotte de la semaine plus le passage de quelques vététistes nous avons droit a une pommade ou les appuis sont fuyant, on laisse du jus a crever mais petit a petit on arrive au bout pour retrouver la piste, encore quelque M et arrive le ravito du Gateau. petite pause, on soufflent...
Toujours mal aux côtes mais a coté du mec qui s'est viandé et qui se retrouve avec une ouverture de 5 cm jusqu'a l'os au genou je suis plutôt vernis
on refait le plein de flotte, le plein de truc a bouffer, on se venge sur la tome et on repart... on sort de la forêt pour se retrouver en plein cagnard et la c'est hard, la T° monte... 26...27... jusqu'a 32° au sommet, le cardio suit la même courbe mais ça va quand même un peu mieux
encore un mur qui mene au sommet (je l'avais oublié celui la
) on en chie, on porte, on monte... on arrive au sommet... coup d’œil a la moyenne bon c'est mort pour le 100 ou il va vraiment falloir envoyer du bois dans les descentes et comme celle qui suit est remplis e racine, de boue etc et vue mon aventure précédente, on décide de larguer le 100 et de se faire plaisir sur ce qu'il reste de KM, ce sera donc safari photo avec green
, on commence par profiter du sommet de la tête de torraz pour réaliser quelque vue de cette endroit magnifique, enfin on s'attarde pas trop non plus vu que le
tape plutôt fort.
et on attaque la descente pour aller vers le dernier ravito avant l'arrivé.. et même quand on croit avoir tout subi ben il en reste encore... je crève de l'avant en passant sur une pierre? un clou?
.. le préventif s'échappe, merde ça colmate pas... arrivé dans les racines je descend du vélo, oriente le trou en bas et porte sur une 50 de M en semant un peu de latex derrière moi... ça serra salutaire, pas trop de perte d'air donc je regrimpe et on descend vers le dernier ravito, truc de malade et la il nous indique que les derniers viennent juste de passer le ravito de giettaz
sont pas rentrés
puis c'est reparti pour les 15 derniers km toujours sous un cagnard de malade, pour commencer par remonter une piste de ski bleu... avant de faire la bascule vers Combloux, descente agréable si ce n'est qu'une partie a servi pour l'enduro de la veille et que quelques endroit sont merdique mais ca passe... arrivé en bas et merde plus de pancarte? a gauche? a droite? tout droit?
ce sera a droite et 900m plus loin on récupérera l’itinéraire, n'étant pas les seuls apparemment a s'être plantés... on descend vers la place de combloux, dans la tête c'est fini mais que nenni (faut le placer celui la) on tourne a droite et on regrimpe sur le goudron en plein soleil... tiens il fait 34
la je meurt... encore une montée puis une autre, je craque, les jambes veulent plus rien savoir, green m'encourage, je serre les dents, descend du vélo quand le cardio suis plus, on monte a un train de sénateur... que j'aime pas cette chaleur de malade... enfin ça redescend... megève... un tour autour de la ville et enfin la ligne d'arrivé...
le contrat est pas rempli, tant pis ça donnera une occasion de revenir, d'autant plus que jeanmi a encore foiré le 140, que l'année prochaine il aura un grade en plus, arrivant en M3H
bref un super week end,
une super course entre copain,
un week end de malade on on a rigolés
68 km de fait (enfin un peu plus avec notre erreur de pancarte)
3400m de d+ et des brouettes
7L de flotte
6L de sueur
une cote félé
des monceaux de blanc de volailles de bouffer,
un gâteau sport qui a failli nous étouffer
des L de Malto pour certains
un finisher du 100
jeanmi
et un convertis de plus chez les mulsumans
par contre la???